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Épargner dès le plus jeune âge, une habitude qui change la vie

En partant toujours d’un sujet concret, souvent lié à l’actualité ou à des situations que chacun peut rencontrer dans sa vie, la Banque Cantonale du Jura veut expliquer les enjeux en proposant des solutions, des éclairages et des pistes de réflexion pour mieux faire face à l’avenir. Parce que bien comprendre, c’est déjà mieux décider, votre banque cantonale met son expertise au service de toute la population jurassienne.


En Suisse, un étudiant dépense en moyenne CHF 1'500.- par mois pour se loger, se nourrir, se déplacer et étudier. Sur un an, les loyers ont augmenté de 3,2%, et en parallèle, les frais liés à la mobilité et à l’alimentation continuent de grimper.

Parallèlement, les taux d’intérêt sur les comptes épargne restent proches de 0%, ce qui signifie que l’argent qui dort perd de sa valeur. Avec un renchérissement moyen de 1,4% par an, les CHF 100.- d’aujourd’hui ne vaudront plus que CHF 87.- dans 10 ans.

Les jeunes font face à un double défi: financer leurs projets à court terme (études, permis, premier logement), tout en commençant à constituer un capital pour l’avenir. Il est donc essentiel de les accompagner dans leur processus d'épargne, afin d’encourager les bonnes pratiques.

Pierre Barthe, expert en investissement à la BCJ Pierre Barthe, expert en investissement à la BCJ

Faut-il investir pour son enfant dès la naissance?

Oui, c’est même l’un des meilleurs moments pour commencer. Plus tôt vous démarrez un investissement pour votre enfant, plus l’effet du temps joue en votre faveur. Même de petites sommes, placées régulièrement, peuvent représenter un capital conséquent à sa majorité.

Est-ce trop tard s’il est déjà adolescent?

Pas du tout. Même en commençant plus tard, quelques années suffisent à constituer une réserve précieuse. À l’adolescence, cela peut être l’occasion de l’impliquer directement dans la gestion de cette épargne et de lui transmettre des notions pratiques de responsabilité financière.

À cet âge, les projets concrets commencent à se dessiner: études supérieures, permis de conduire, premier ordinateur, voyage… Ces dépenses arrivent vite, et une épargne ciblée peut faire toute la différence. Vous avez encore plusieurs années devant vous pour lui constituer un capital utile, avant qu’il continue à le faire lui-même.

Que se passe-t-il si on doit baisser ou arrêter les versements mensuels?

L’épargne doit rester souple. Les parents peuvent ajuster les versements selon leurs possibilités, les suspendre temporairement en cas de coup dur ou les augmenter lors de périodes plus favorables.

Y a-t-il un montant minimal à investir?

Il n’existe pas de montant « idéal » universel. Certains parents débutent avec CHF 20.– ou CHF 50.– par mois, d’autres choisissent de mettre davantage. L’essentiel est de définir une somme réaliste, qui ne déséquilibre pas le budget familial.

Quelle solution conseillez-vous pour préparer l’avenir des jeunes?

Nous recommandons souvent ePLAN Start. C’est un plan d’épargne où l’argent est investi dans des fonds diversifiés. L’objectif: que l'épargne ait plus de chance de grandir au fil du temps, même avec de petits versements réguliers. Par exemple, en mettant CHF 50.– de côté chaque mois pendant 18 ans avec un rendement moyen de 3%, nous arrivons environ à CHF 14'250.– à terme, avec une mise de CHF 10'800.- seulement.

Est-ce risqué d’investir l’argent destiné à un enfant?

Les marchés peuvent fluctuer à court terme, mais sur la durée, les placements comme ePLAN Start offrent beaucoup plus de chances de croissance qu’un compte classique. Car avec des taux proches de 0%, l’argent laissé sur un compte perd de la valeur à cause de l’inflation. Avec ePLAN Start, il a la possibilité de réellement fructifier dans le temps, ce qui assure davantage le pouvoir d’achat futur des jeunes. Voyez cela comme un arbre: plus vite on le plante, plus vite il portera ses fruits.

Proposez-vous d’autres solutions pour l’avenir des jeunes à la BCJ?

Oui, nous investissons concrètement dans leur avenir en offrant chaque année des places d’apprentissage. Durant trois ans, nos apprentis suivent un parcours riche et varié en découvrant plusieurs services, en développant des compétences solides et en acquérant une vision globale du monde du travail. Parmi les services qu’ils intègrent, il y a notamment les équipes crédits, gestion de fortune, marketing ou comptabilité, afin de fournir une connaissance complète du domaine bancaire.

CFC

Le diplôme délivré suite à la réussite d’un apprentissage. Cette formation professionnelle représente une voie d’excellence en Suisse.

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C’est le nombre de services différents qu’un apprenti découvre durant ses trois années d’apprentissage à la BCJ. Ce parcours varié lui permet d’acquérir une expérience professionnelle solide.
 

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Du 23 au 25 septembre

Quoi? Festival de l’Apprentissage

Où? Usine Condor, Courfaivre.

Programme: Présentation de métiers (commerce, de bouche, santé et social, nature et environnement, technique, artisanat), ateliers pratiques, rencontres avec des professionnels, présentation des filières de formations / échanges autour des formations possibles.

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